Agenda des sorties : tous les films belges [3 août 2016 ]

Quels sont les films à l’affiche? Ceux qu’on annonce? 

Si vous voulez vous éclater au ciné ou planifier vos prochaines sorties en solo, en amoureux, entre amis ou en famille, voilà d’angoissantes questions existentielles qui doivent être résolues sans délai.

Pour vous aider, Cinevox propose des articles mis à jour très régulièrement.

Bienvenue dans un espace d’information qui n’existe nulle part ailleurs.

 

[Édition du 3 août 2016 ]

 

 

 

 

 

Réalisé par Christophe Van Rompaey, Vincent et la fin du monde raconte l’histoire d’un jeune garçon de 17 ans, activiste écologiste, prêt à mettre sa vie en jeu pour lutter pour la bonne cause. Mais sur sa route, il croise sa tante un peu fantasque (Alexandra Lamy) qui va tout faire pour lui redonner un peu d’espoir.

Barbara Sarafian et Geert Van Rampelberg qui incarnent les parents désemparés de Vincent sont également à l’affiche de cette comédie dramatique dont vous pouvez découvrir la bande-annonce ICI

Le film sera présenté en Première mondiale au Festival de Locarno.

 

 

 

Après 18 ans de détention, Nicolas Roulet, ex-militant révolutionnaire, sort enfin de prison.  Il pense avoir rompu avec ce passé, cherche un travail, veut fonder une famille, devenir un homme ordinaire. Mais ce n’est pas simple : la Sûreté de l’État le surveille, peu convaincue qu’il a vraiment changé.

Est-ce d’ailleurs le cas? C’est inscrit dans ses gènes: Nicolas ne peut pas rester insensible face aux inégalités.

Alors certes, le monde à l’extérieur a évolué, mais les injustices persistent : comment Nicolas pourrait-il ne pas entendre les interrogations du groupe de jeunes révoltés qu’il rencontre…

Et puis il y a la belle Nadia, qui croise sa route et le bouleverse de fond en comble

Révolte violente qui a mal tourné, résistance à l’oppression globale, idéaux brisés, passé et présent qui s’entrechoquent; rédemption? Amour… Le pitch des Survivants est alléchant.

Pour son premier long métrage de fiction, Luc Jabon a réuni un fort joli casting: Fabrizio Rongione incarne Nicolas tandis que Nadia est campée par une Erika Sainte, décidément omniprésente depuis quelques mois. Personne ici ne s’en plaindra.

Aux côtés de ce couple très tendance, on retrouve d’autres excellents comédiens, surtout connus des spectateurs de théâtre: Christian Crahay, Kris Cuppens, Stéphanie Van Vijve ou Benoît Verhaert, mais aussi Sophie Maréchal, Thomas Mustin (deux comédiens de La Trêve), Laure Voglaire,  Arthur Marbaix, Antoine Plaisant… Du solide !

 

 

 

Offline, le tout premier long métrage de Peter Monsaert avait beaucoup surpris. Au point de remporter d’emblée deux Ensors du cinéma flamand : celui de meilleur acteur pour Wim Willaert, impeccable dans le rôle d’un ex-détenu décidé à reconquérir sa famille et celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Mourade Zeguendi, premier comédien francophone récompensé à Ostende (depuis lors Babetida Sadjo a, elle aussi, été honorée pour sa prestation dans Wasteland) .

Pas étonnant dès lors que le réalisateur flamand ait souhaité continuer sa route avec le Magritte 2016 du meilleur acteur, Wim Willaert donc, pour Le Ciel flamand qui nous plonge dans le quotidien d’une famille à nouveau un peu borderline, vivant dans un lieu… inhabituel. Le Ciel flamand est en effet un bordel situé à la frontière entre la Belgique et la France. C’est là que travaille Monique, mais aussi sa fille Sylvie qui élève la petite Eline.

Trois générations de femmes donc et l’oncle Dirk (WW) qui s’occupe de la petite quand les femmes sont occupées.

 

 

 

Depuis que David a appris qu’il était atteint d’une maladie qui nécessite une greffe de moelle osseuse, sa vie a basculé. Pour l’aider, son père adoptif lui révélé le nom de son père biologique qui pourrait être donneur compatible.
Avant de partir à sa rencontre, David demande de l’aide à ses trois meilleurs amis, Vincent, Léo et Chloé, dont la relation s’est dégradée avec le temps.
Soucieux de resserrer les boulons entre eux, il réussit à les convaincre de faire avec lui ce qu’il pense être une virée d’une après-midi…  mais qui va vite se transformer en voyage inattendu à travers tout le pays, semé d’embûches et de rencontres insolites.

 

Au moment de sa conception, Nous Quatre de Stéphane Hénocque n’était pas forcément destiné à sortir en salles. Tourné en deux semaines pour quatre mille euros, achevé pour 4000 euros supplémentaires grâce au crowfunding, il a finalement été présenté  le 8 septembre au Kinepolis Rocourt devant deux salles pleines à craquer… avec l’incroyable succès qu’on a déjà relaté dans ces pages (lire ici).

Drôle, émouvant, ambitieux malgré son manque de moyens et ses petites imperfections (qui peuvent être gommées en post prod), Nous Quatre est une très belle réussite, un film populaire et digne comme on en tourne (trop) peu en Belgique: le genre de films qui vous fait rire  et pleurer dix minutes plus tard. Une rareté. Presque un cas d’école.

 

Depuis la projection liégeoise, le film a été légèrement remonté (raccourci) et, tout cet été, il est postproduit par des professionnels qui sont bien décidés à lui donner plus d’impact encore. Sous la supervision attentive de Paul Englebert, un des meilleurs spécialistes de la discipline.

La première belge de cette version définitive est prévue le 18 septembre au Kinepolis de Liège. D’autres avant-premières suivront ensuite avant la sortie définitive le 28 septembre sur quelques écrans de multi-salles.

 

 

Parrain de Cinevox pour nous avoir accueillis, conseillés et consacré beaucoup de temps avant même le lancement du projet, le réalisateur et BV gantois Nic Balthazar ne nous a jamais déçus. C’est un euphémisme.

Ben X et Tot Altijd, ses deux précédents longs métrages sont déjà des classiques. Et pas des films cultes incompris, non : le grand Nic a le sens du public et a su conquérir le cœur des spectateurs qui lui ont permis de réaliser de belles performances au box-office.

Pour Everybody happy, il a fait appel à Peter Van Den Begin, qu’on a vu récemment dans Wasteland et qui sera aussi prochainement à l’affiche de Kebab Royal de Brosens et Woodworth et de Dode Hoek de Nabil Ben Yadir; deux longs métrages dans lesquels il tient également le rôle principal. C’est assez dire qu’il sera le héros de cette fin d’année et du début 2017 au nord du pays.

Peter Van Den Begin incarne ici un comédien de stand-up embarqué dans une tournée avec une petite troupe. Au bord du surrégime, il commence à avoir des visions et à perdre les pédales. Le problème étant qu’il doit continuer à faire rire…

Everybody Happy ouvrira la 10e edition du Filmfestival Oostende, vendredi 9 septembre

 

 


Jenny, jeune médecin généraliste, se sent coupable de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après. Apprenant par la police que l’identité de la jeune fille est inconnue, Jenny se met en quête de trouver son nom…

Nouveau long métrage de Jean-Pierre et Luc Dardenne, La Fille inconnue a été présenté en compétition officielle lors du 69e Festival de Cannes.

Au cœur d’un casting très dardennien, essentiellement composé par les acteurs proches des réalisateurs, le rôle principal est tenu par Adèle Haenel, César 2015 de la meilleure actrice pour son rôle dans Les Combattants.

 

 

Dans De Premier, la star flamande Koen De Bouw (Loft, de indringer, De zaak Alzheimer, Le verdict..) incarnera Michel Devreese, Premier ministre belge. Il donnera la réplique à Tine Reymer, Charlotte Vandermeersch, Dirk Roofthooft ou encore Stijn Van Opstal.

Fort occupé par ses fonctions, il doit rencontrer la Présidente des États-Unis, jouée par la comédienne britannique Saskia Reeves. Un sommet sous haute tension… puisqu’en fait le Premier qui a été enlevé n’a été relâché qu’à la condition de… tuer son homologue américaine.

Le réalisateur de ce thriller politique n’est pas franchement un inconnu puisqu’il s’agit d’Erik Van Looy, responsable du plus gros succès du cinéma flamand (Loft, donc) et d’un des films les plus marquants réalisés au nord du pays (De Zaak Alzheimer). C’est dire qu’il connaît parfaitement le potentiel de son acteur principal et qu’on devrait hériter à l’automne d’un nouveau blockbuster incontournable qu’on espère aussi découvrir dans les salles wallonnes.

Peut-être au FIFF, pourquoi pas?

 

 

 

(Copyright : Cinevox/Kaos Films)

 

Pourquoi dire la vérité et risquer de blesser les gens qu’on aime alors que leur mentir est si facile ? Et puis, à bien y réfléchir, ne pas dire, ce n’est pas vraiment mentir …

Laura, Eve, Anouch et Yaël ont une seule et même devise : plus on aime, plus on ment !
Et comme ces quatre filles-là s’aiment vraiment beaucoup, quand les trois premières apprennent que le fiancé parfait de Yaël la trompe avec un homme, elles décident de sauver son mariage et votent à l’unanimité « Faut pas lui dire ! »

Ce n’est évidemment pas un mensonge mais un acte d’amour.

Yaël verra-t-elle les choses de la même façon ?

 

Tel est le point de départ efficace de Faut pas lui dire comédie romantique very chick et flick réalisée par Solange Cicurel avec un casting plein de peps composé de Jenifer Bartoli (Ze Jenifer, parfaite ici aussi), Tania Garbarski (déjà à l’affiche d’Einstein était un réfugié, court métrage de la réalisatrice produit par Entre Chien et Loup),  Camille Chamoux, Stéphanie Crayencour, Brigitte Fossey, Laurent Capelluto, Stéphane Debac, Arié Elmaleh, Fabrizio Rongione, Benjamin Bellecour, Charlie Dupont, Nicolas Guillot et Clément Manuel.

Une jolie comédie pour les nanas qui va rendre les mecs un peu jaloux…

Cinevox a vu une première version du film et réalisé les interviews des quatre actrices, de la réalisatrice et de la productrice pour une future capsule. Avec ces éléments, on se dit que peut-être, on tient là un des gros succès belge de l’année prochaine

D’autant que si on en juge par le nombre de lectures sur le site de notre premier article sur le site (voir ICI), l’attente est visiblement fort grande.

En France, c’est Sony qui distribuera le film le 4 janvier (premier mercredi après les vacances de Noël chez nos voisins)

 

Photo de tournage (Copyright : Cinevox/Kaos Films)

 

Jan Verbeeck est le flic le plus populaire de Flandre. A Anvers il a démantelé de nombreux réseaux de trafiquants. Beaucoup considèrent qu’il a assaini la ville. A la surprise générale, il démissionne pourtant en pleine gloire de la brigade des stupéfiants et annonce qu’il s’engage dans un parti populiste et nationaliste dans sa ville.

Dode Hoek est le troisième long métrage de Nabil Ben Yadir. Le réalisateur des Barons et de La Marche chérit depuis longtemps ce polar noir avec un fond politique, ancré dans l’actualité, mais qui scrute surtout la destinée d’un homme que tout éloigne pourtant du réalisateur et de ses convictions progressistes.

Jan Verbeeck sera interprété par Peter Van den Begin, le président du parti par la légende flamande Jan Decleir, Driss par Soufiane Chilah (Black) qui a pris 14 kilos pour le rôle. Côté wallon, on retrouvera David Murgia dans un rôle-clef, Gael Maleux et Vincent Tavier, fameux producteur, scénariste reconnu et acteur sous-estimé.

 

 

 

 

Zahira, dix-huit ans, fille pakistanaise aux yeux de jais, cherche à garder le bébé qu’elle a dans son ventre. Amir, son frère, son confident, lui promet de l’aider. Mais leurs parents ont d’autres projets pour la jeune fille.

Noces, troisième long métrage de Stephan Streker sera présenté en Première mondiale, et en compétition, au prochain festival du film francophone d’Angoulême. Le médiatique réalisateur (i lest devenu un top consultant des événements foot de la RTBF) l’a tourné l’été dernier, notamment au Luxembourg, en toute discrétion. Nosu y étions, mais sans caméra, en toute intimité.

Après le très réussi Le Monde est à nous c’est peu dire qu’on attend avec impatience l’arrivée sur nos écrans de ce drame qui réunit Lina El Arabi, Sébastien Houbani, Babak Karimi, Neena Kulkarni, Olivier Gourmet, Alice de Lencquesaing, Zacharie Chasseriaud et Aurora Marion

 

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