FIFF 2014 : huit films en course pour le prix Cinevox

Huit films sont en compétition pour décrocher le 3e prix Cinevox au FIFF 2014.

Rappelons que ce prix concerne tous les longs métrages belges francophones de fiction inédits diffusés pendant le festival, quelle que soit la section où ils sont proposés (c’est un peu long, mais c’est précis).

 

Cette année, ils seront huit à revendiquer le prix. De la comédie, au film noir fantastique en passant par le drame, il y en a aura presque pour tous les goûts et le jury qui remettra le prix (nous vous l’avons présenté ICI) aura sans doute fort à faire pour accorder ses violons.

 

Jeudi 9 octobre, à l’espace Cinevox, ils remettront leur récompense : une semaine de promotion gratuite dans les salles de cinéma au moment de la sortie du film.
Voici les huit longs métrages en course, présentés par ordre alphabétique : 

 

 

 

 

 

Alléluia de Fabrice Du Welz

Lorsque Gloria accepte de rencontrer Michel, contacté par petite annonce, rien ne laisse présager la passion destructrice et meurtrière qui naîtra de leur amour fou.

 

Carnet de bord

Après des études au Conservatoire d’Art dramatique de Liège puis à l’INSAS, Fabrice Du Welz réalise, dès 1990, de nombreux films en Super 8. Il collabore ensuite à l’écriture de séquences humoristiques pour différentes émissions de Canal +. En 1999, il réalise le court métrage « Quand on est amoureux c’est merveilleux » qui remporte le grand prix du Festival de Gérardmer en 2001. Son premier long métrage, « Calvaire » (2004), est sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes ainsi qu’en Compétition officielle au FIFF. En 2008, il tourne « Vinyan » avec Emmanuelle Béart et Rufus Sewell, sélectionné à Venise. Il rassemble ensuite Gérard Lanvin et Joey Starr dans « Colt 45 », puis signe en 2014 « Alleluia ». Ce film, qui réunit notamment Laurent Lucas, Lola Dueñas et Helena Noguerra, est présenté à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes en mai 2014.

 

Première belge, le mardi 7 octobre – Soirée du Centre du cinéma

 

 

 

 

L’Année prochaine de Vania Leturcq

 

Clotilde et Aude ont 18 ans et sont meilleures amies depuis toujours. Leur relation est forte et fusionnelle comme peuvent l’être les amitiés adolescentes. L’école se termine et elles doivent décider ce qu’elles feront l’année prochaine, après le BAC. Clotilde quitte le petit village de province pour Paris et entraîne Aude avec elle. Mais les deux amies vivront différemment ce départ. Jusqu’à la rupture.

 

Carnet de bord

Née en 1983 à Namur, en Belgique, Vania Leturcq a suivi la formation en  réalisation cinéma à l’Institut des Arts de Diffusion (I.A.D) de 2001 à  2004. Elle a depuis réalisé trois courts métrages de fiction ( « L. » en 2006, « L’Été » en 2009 et « La Maison » en 2011, Prix du public au FIFF) ainsi que deux documentaires (« Eautre »  en 2004 et « Deuilleuses », présenté au FIFF en 2008). « L’Année Prochaine », son premier long métrage remporte le Zénith d’Argent de la première oeuvre au Festival des Films du Monde de Montréal. Vania Leturcq a participé avec « L’Année prochaine » au Suivi d’Atelier Grand Nord 2011. Vania Leturcq a participé avec « L’Année prochaine » au Suivi d’Atelier Grand Nord 2011.

 

Première belge : dimanche 5 octobre

 

 

 

 

L’Eclat Furtif de l’ombre

de Patrick Dechesne et Alain-Pascal Housiaux

 

Adisu, jeune artisan-pêcheur africain, fuit les rives de son village mutilé. Frappé dans ses liens identitaires plus que dans sa chair, le jeune homme se perd dans la géologie fantasque de l’Éthiopie, son pays natal. De la frontière du Soudan jusqu’aux rives de la Mer Rouge le film le retrouve, quarante années plus tard, dans une ville portuaire du Nord européen. Vieil homme, devenu chauffeur de taxi, Adisu revisite le cœur de chaque nuit en recherche d’un instant d’amour perdu.

 

Carnet de bord

Au sein de leur compagnie Heur-Films, créée en 1999, Alain-Pascal Housiaux et Patrick Dechesne poursuivent un cheminement artistique  singulier. Leur travail a été reconnu par l’Industrie Internationale du Film en  2010, Hong Kong et Taipei leur ayant offert l’or, pour les décors du  film de Tsaï Ming-Liang « Face/Visage ». Ces artistes qui rêvent et construisent leurs décors, aident à préciser l’univers des films dans lesquels ils sont impliqués. Directeur artistique sur le film « Téza » du cinéaste Hailé Gérima,  le travail avec les artisans éthiopiens insuffle en eux le désir d’un  projet cinéma plus personnel. C’est à cette occasion qu’ils jettent sur croquis les premières  ébauches de « L’Eclat Furtif de l’ombre », un premier long métrage de  fiction, tourné entre l’Éthiopie et la Belgique et sélectionné au Festival de Rotterdam en janvier 2014.

 

Première belge : mardi 7 à 18h30

 

 

Le Goût des myrtilles de Thomas de Thier

 

À partir d’un certain âge, les jours commencent à se ressembler. Mais pour Jeanne et Michel, ce 3 juin ne ressemble à aucune autre journée. Ils ont rendez-vous pour leur pique-nique annuel dans la forêt. La journée est belle. Ils abandonnent l’auto et s’enfoncent dans les bois. Au cours d’une halte, Jeanne s’endort. À son réveil, le soleil est bas dans le ciel et son mari a disparu. L’obscurité gagne peu à peu la forêt.

Carnet de bord

Après son émouvant premier long métrage « Des plumes dans la tête » présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2003, le cinéaste belge Thomas de Thier tourne plusieurs documentaires et courts métrages. Le voici de retour derrière la caméra pour son deuxième long métrage de fiction, « Le Goût des myrtilles », une œuvre superbement poétique, inspirée des estampes japonaises. Ce  voyage initiatique réunit l’acteur français Michel Piccoli et la  comédienne anglaise Natasha Parry dans les deux rôles principaux. Des retrouvailles en quelque sorte puisque les deux comédiens avaient tourné ensemble dans « La Fille prodigue » de Jacques Doillon en 1981 et joué récemment au théâtre dans « Ta Main dans la mienne », une pièce de Tchekhov, mise en scène par Peter Brook.

 

Première belge : jeudi 9 à 18h30

 

 

 

Jacques a vu de Xavier Diskeuve

À peine installés à Chapon-Laroche Brice et Lara découvrent qu’un centre de vacances va ruiner leur investissement. Mais aussi que leur cousin Jacques a des visions mystiques. La Vierge sauvera-t-elle Chapon-Laroche ?

 

Carnet de bord

Habitué du FIFF, le réalisateur namurois Xavier Diskeuve y a déjà présenté trois de ses courts métrages lors des précédentes éditions : « La Chanson-chanson » (2002), « Jacques a dit » (hors compétition en 2004) et « Révolution » (2006) qui y remporte le Prix LTI (Laser Tiltle Industry) du court métrage (Jury CFB).

 

Première belge : dimanche 5 octobre

 

 

 

 

Melody de Bernard Bellefroid

 

Melody décide de devenir mère porteuse contre une grosse somme d’argent qui lui permettra d’acheter le salon de coiffure dont elle rêve.

 

Carnet de bord

Diplômé de l’INSAS (Bruxelles), Bernard Bellefroid réalise au début des années 2000 plusieurs documentaires parmi lesquels « Nous sommes au monde » (2000) et « Quand on est mort, on ne respire plus » (2002). En 2005, il part en terres rwandaises pour « Rwanda, les collines parlent » dans lequel il donne la parole à des rescapés du génocide mais aussi à leurs tortionnaires. Pour ce film, il obtient le Bayard d’Or du Meilleur Documentaire au FIFF en 2006. Il réalise ensuite « Pourquoi on ne peut pas se voir dehors quand il fait beau » présenté lors du FIFF 2008. Avec « La Régate », tourné en grande partie dans la région namuroise, il investit, pour la première fois, le domaine de la fiction. Le film remporte le Prix du Jury Junior et le Prix du Public Fiction au FIFF 2009. « Melody » débute sa carrière en août 2014 avec une sélection au Festival du film francophone d’Angoulême ainsi qu’au Festival des films du monde de Montréal où les deux actrices principales reçoivent conjointement le Prix d’interprétation.

 

Première belge : lundi 3 octobre

 

 

 

Tokyo Fiancée de Stefan Liberski

 

La tête pleine de rêves, Amélie, 20 ans, revient dans le Japon de son enfance. Pour gagner sa vie, elle propose des cours particuliers de français et rencontre Rinri, son premier et unique élève, un jeune Japonais avec lequel elle noue une relation intime. Entre surprises, bonheurs et déboires d’un choc culturel à la fois amusant et poétique, elle découvre un Japon qu’elle ne connaissait pas….

 

Carnet de bord

Écrivain, acteur et réalisateur belge, Stefan Liberski est né à Bruxelles, en 1951. Il obtient un diplôme de philosophie et de lettres à l’Université de Bruxelles. Son premier roman, « Beau fixe », lui vaut le Prix de « l’Encouragement au premier roman » en 1985. En 1989, il crée avec quelques amis le groupe des Snuls, pour lequel il écrit énormément de sketches. Parallèlement à son activité d’écriture, il réalise des émissions télévisées, des dessins animés et des courts métrages de fiction pour Canal +. En 2005, il empoche le Bayard d’Or de la meilleure première oeuvre pour son long métrage « Bunker paradise », présenté en Clôture du FIFF la même année. En 2013, il vient à Namur pour présenter « Baby Balloon » avec Ambre Grouwels. Son troisième film « Tokyo fiancée » est adapté du roman d’Amélie Nothomb « Ni d’Eve ni d’Adam », avec Pauline Etienne, membre du Jury Longs métrages en 2012.

 

Première belge : vendredi 3 octobre (ouverture du FIFF)

 

 

 

 7, Rue de la folie de Jawad Rhalib

 

Je suis Shahrazade…

– Pourquoi Shahrazade?

– Faut vendre du rêve.

– Je suis Shahrazade, bonne musulmane…

– Bonne ? Ça fait pute! Utilise plutôt « obéissante » ils aiment bien ça…

– Pourquoi on a accepté ?

 

Carnet de bord

Jawad Rhalib, d’origine belgo-marocaine, est diplômé en communication de l’Université catholique de Louvain-La-Neuve. Il s’est aussi formé en réalisation à la RTM (Radio télévision marocaine). Son film « El Ejido, la loi du profit », sorti en salle en Belgique et en France en 2007, reçoit plusieurs prix dont celui du meilleur documentaire au Fespaco. Il signe ensuite « Les Damnés de la mer» en 2008, en compétition officielle à l’IDFA – Amsterdam, et qui reçoit notamment le Prix du public au prestigieux Festival Visions du réel de Nyon. En 2009, il réalise son 1e court métrage de fiction, « Boomerang », sélectionné au FIFF, puis le documentaire « Le Chant des tortues » présenté au FIFF en Focus Cinéma belge francophone en 2013. « 7, rue de la Folie » est sélectionné au Festival de Valladolid ainsi qu’au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal.

 

Première belge : samedi 4 octobre à 18h30

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