De Yam Dam à Welcome to Paradise, bienvenue sur la Trois

Il est clair que la Trois est devenue la chaîne du cinéma d’auteur et aussi (par extension sans doute) la chaîne du cinéma belge.

Longs métrages de fiction, courts, documentaires : il ne se passe pas une semaine sans que la petite dernière de la RTBF ne nous propose des moments palpitants.

Ce mercredi sera à nouveau essentiellement belge avec au menu de la longue soirée le prix Cinevox 2013, quelques courts alléchants réunis dans le cadre de le sa semaine de programmation consacrée à la diversité et un docu pour boucler la boucle de l’autre côté de minuit.

 

 

21:15 – Yam Dam

  • Durée : 01:12

Christian est vétérinaire dans la Province du Luxembourg et consacre ses temps libres à collecter des fonds pour construire une école en Afrique. Mais ces activités ne rompent pas tout à fait la monotonie de son existence. Alors Christian s’invente une deuxième vie en surfant sur des sites de rencontres avec de jolies Africaines en quête d’une vie meilleure. Les échanges sont coquins, mais sans lendemain jusqu’à ce que Faustine débarque…

  • Réalisateur : Vivian Gofette
  • Scénariste : Vivian Gofette
  • Acteur/Actrice : Fabio Zenoni, Clarisse Tabsoba, Valérie Lemaître, Christophe Sermet, Delphine Cheverry

 

23:35 – Au nom de l’honneur

 

  • Durée : 00:20

L’histoire d’un amour difficile entre Léa, jeune Libanaise de 24 ans, de confession chrétienne, et son amoureux de confession musulmane.

Apprenant qu’elle est enceinte de lui, elle est obligée de fuir sa famille et se réfugie alors chez son frère Élie, en Belgique.

Impossible que la famille chrétienne de Léa accepte cette situation déshonorante.

Un conseil de famille réuni en urgence au coeur de la montagne libanaise, prend la terrible décision du crime d’honneur envers Léa. Élie, son frère aîné est chargé de laver l’honneur familial bafoué.

 

  • Réalisateur : Nathalie Leclercq
  • Scénariste : Nathalie Leclercq
  • Acteur/Actrice : Joëlle Abou Chabke, Pol Seif, Amandine Bauwin

 

 

 

23:55 – Electric indigo

  • Durée : 00:23
  • Contrôle parental : -10

Electric indigo de Jean-Julien Collette
Indigo, une jeune fille au parcours peu banal, retrace mentalement sa vie, depuis sa naissance jusqu’à l’événement qui l’amènera à s’émanciper. Elle grandit au sein d’une famille composée de deux pères hétérosexuels, Rubén, l’Espagnol, et Tony, l’Américain, unis par les liens d’un mariage « non charnel », qui avaient décidé d’élever ensemble leur fille, née d’une mère porteuse. Mais lorsque celle-ci décide de récupérer Indigo, les choses se compliquent…

  • Réalisateur : Jean-Julien Collette
  • Scénariste : Jean-Julien Collette
  • Acteur/Actrice : Céline Peret, Christelle Cornil, Tony Denman, Rubén Tomás

 

 

 

00:20 – Welkom

  • Durée : 00:17

Welkom de Pablo Munoz Gomez
Jorge aime son père. Son père aime une poule. Jorge n’aime pas la poule, il veut la mettre dans un poulailler. Avant de construire ce poulailler, Jorge doit se procurer un permis de bâtir. Mais difficile d’obtenir quelque chose quand son jardin est en Flandre et qu’on ne parle pas le flamand.

  • Réalisateur : Pablo Munoz Gomez
  • Scénariste : Pablo Munoz Gomez, Sarah Schenkel
  • Compositeur : Rafael Munoz Gomez
  • Acteur/Actrice : Jean-Jacques Rausin, André Simon, Wim Williaert, Miel Van Hasselt, Daniel Vidovsky

 

 

 

 

 

00:40 – Welcome to paradise

  • Durée : 00:49

Depuis 2003, les banlieues américaines voient arriver des familles à l’allure étrange : elles ont été chassées de Somalie par la guerre et la famine, parquées dans des camps de réfugiés au Kenya, et enfin déplacées aux États-Unis.
C’est la confrontation abrupte entre deux cultures que le film nous propose de suivre pendant un an. Ce qui nous interpelle dans ce sujet, c’est la rencontre non seulement entre deux civilisations, mais aussi entre deux images divergentes du bonheur. Le reflet que ces familles transplantées dans un autre monde ont à nous renvoyer, c’est leur regard décalé sur notre société et nos valeurs.

Cette confrontation, filmée dans la durée, passera par des images filmées par les Bantous eux-mêmes (à qui le réalisateur confie des caméras pour capter leur quotidien), et par la rencontre avec des familles américaines qui ont choisi d’accueillir ces familles.
Ce n’est pas un film passéiste, mais un témoignage, filmé sur le vif, de deux façons de vivre et deux visions du monde

  • Réalisateur : Manuel Poutte

 

 

 

 

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