Les Belges à Paris :
Eclats de rire garantis

Le casting de Rien à Déclarer ne laisse pas planer le doute : la France nous envie nos acteurs comiques. Benoît Poelvoorde est une star en Hexagone depuis belle lurette, les producteurs s’arrachent François Damiens pour des rôles de plus en plus importants et Bouli Lanners, irrésistible en douanier lymphatique dans le film de Dany Boon, Roi Samagas puis guerrier viking dans la série des Astérix, est même devenu un psy très sérieux chez Jeanne Labrune.

Trois vedettes capables de titiller les zygomatiques c’est bien, mais il est toujours intéressant d’avoir de nouveaux talents sous la main.

Tourné à Paris et à Bruxelles, notamment à l’hôtel Métropole qui  servi de décor à une scène-clef du film, Il était une fois une fois est une comédie débridée totalement hilarante, le deuxième film de Christian Merret-Palmair. Un inconnu? Pensez-vous. Christian est le réalisateur des mythiques Carnets de Monsieur Manatane avec un Benoit Poelvoorde renversant et du très sous-estimé Les Portes de la Gloire. Même s’il est français, notre homme est donc profondément belgophile et il le prouve encore avec ce délire en roue libre qui se focalise sur quelques Belges émigrés à Paris qui vont se retrouver entraînés au cœur d’une grosse arnaque.

Autour de la Française Anne Marivin, Dominique Faruggia qui produit le film avec Geneviève Lemal (pour Scope en Belgique) a réuni une triplette d’acteurs désopilants. Il y a tout d’abord François Xavier Demaison, qui incarne ici un « sang mêlé » belgo-toulousain que son pote, 100% belge lui, a baptisé Cassoulet. Le copain en question est joué par Charlie Dupont (notre photo). Vu très récemment dans Quartier Lointain ou Largo Winch 2, auteur des fabuleux Faux Contacts, ce Tournaisien bon teint allie un tempérament comique à un physique fort avantageux. Deux arguments qui devraient lui permettre d’attirer les convoitises de nombreux producteurs pour des rôles de plus en plus conséquents.

L’autre belgo-belge du film est le frappadingue Jean-Luc Couchard. En réfugié politique traquant les terroristes flamands, Jean-Luc risque d’exciter l’imagination des scénaristes qui cherchent le « nouveau Poelvoorde » ou le (déjà) « nouveau Damiens. » Son personnage loufoque de gentil zinzin naïf et outrageusement nationaliste lui laisse presque carte blanche pour délirer : si ce n’est pas le rôle de sa vie, ça y ressemble.

Il était une fois une fois (titre de travail) est en tournage depuis le 21 mars et sera normalement prêt en décembre de cette année. Pour une sortie un an tout juste après Rien à Déclarer? Les deux films ont pas mal de points communs, celui-ci complétant en quelque sorte le blockbuster de Dany Boon. Pour un box-office analogue ? Ce serait une vraie bonne nouvelle, non ?

 

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