L’agenda des sorties : coproductions et acteurs belges [30/07]

Quels sont les films à l’affiche? Ceux qu’on annonce?

Si vous voulez aller au  ciné ou planifier des sorties, voilà des questions existentielles qui doivent trouver une réponse rapide.

C’est pourquoi Cinevox propose plusieurs rendez-vous réguliers; des articles qui sont mis à jour, au fur et à mesure que de nouvelles dates viendront s’ajouter à notre calendrier.


Au menu: les films belges (voir ICI), mais également les coproductions belges et les longs métrages étrangers dans lesquels apparaissent des comédien(ne)s belges. 

C’est le sujet de cet agenda-ci.

 

 

[Édition du 30 juillet 2015]

 

 

 

 

Au cinéma, la rentrée des classes a eu lieu le 1er juillet !  Les Profs 2, tourné il y a très peu de temps, en partie en Belgique, est sorti dans les salles en un temps record.

Pas de surprise: les producteurs ont décliné la formule qui a fait le succès du premier volet, adapté, rappelons-le, d’une série de bandes dessinées.

Les pires profs de France débarquent cette fois en Angleterre, un peu contraints et forcés, pour une mission ultra secrète. Avec Boulard, le roi des cancres, ils sont parachutés dans le meilleur lycée du pays et vont appliquer leurs célèbres méthodes sur la future élite de la nation.

L’enjeu est énorme : de leur réussite dépendra l’avenir du Royaume tout entier…

Pierre-François Martin-Laval, dit PEF est toujours aux commandes avec au casting Kev Adams, Isabelle Nanty et Didier Bourdon…

Depuis sa sortie, Les profs 2 est un succès qui ne se dément pas : plus de deux millions de spectateurs déjà. Du coup, pas de surprise : la production d’un troisième volet est déjà en route.

Pour voir la bande-annonce c’est ICI

 

 

 

Plus actif que Benoit Poelvoorde et Olivier Gourmet réunis, Matthias Schoenaerts désormais adoubé par le cinéma anglo-saxon s’aventure dans Les Jardins du Roi d’Alan Rickman.

Il y côtoie Kate Winslet et le réalisateur qui a décidé de s’installer des deux côtés de la caméra. Un bond dans le temps qui nous emmène au XVIIe siècle.

Artiste aussi douée que volontaire, Sabine De Barra conçoit de merveilleux jardins. En 1682, son talent lui vaut d’être invitée à la cour de Louis XIV, où le célèbre paysagiste du roi, André Le Nôtre, fasciné par l’originalité et l’audace de la jeune femme, la choisit pour réaliser le bosquet des Rocailles. Ce sera une pièce maîtresse des jardins, la salle de bal à ciel ouvert du nouveau palais que le Roi Soleil souhaite créer à Versailles pour éblouir l’Europe.

Tout en donnant son maximum et en menant l’incroyable chantier pour terminer à temps, Sabine s’aperçoit vite qu’à la cour, le talent ne suffit pas : il faut aussi maîtriser l’étiquette et savoir naviguer dans les eaux troubles des intrigues. La jeune femme défie les barrières sociales et celles liées à son sexe ; elle noue même une surprenante relation avec le roi et gagne la confiance du frère du souverain, Philippe.

Au-delà des interdits et des passions, au cœur d’une cour sur laquelle le monde entier a les yeux rivés, Sabine et Le Nôtre vont tout donner pour porter le rêve de leur vie malgré les obstacles…

Bande-annonce ICI

Matthias est par ailleurs toujours à l’affiche dans quelques salles avec Loin de la Foule déchaînée dont vous pouvez voir ICI la bande-annonce

 

 

 

Le 19 août, Jean-Pierre Améris nous propose Une famille à Louer avec Benoit Poelvoorde et Virginie Efira.

Paul-André est un homme timide et plutôt introverti. Riche mais seul, il s’ennuie profondément et finit par conclure que ce dont il a besoin, c’est d’une famille. Violette, jeune femme pleine de peps, est menacée d’expulsion et a peur de perdre la garde de ses deux enfants. Paul-André lui propose alors de louer sa famille, en tout bien tout honneur, contre le remboursement de ses dettes, pour qu’il puisse enfin goûter, à l’essai, aux joies de la vie familiale ! Pour le meilleur et pour le pire…

 

Loin d’être une comédie loufoque, cette improbable romance cousue de film blanc qu’on subodore en partie autobiographique (la scène du règlement de compte avec la mère) tente aussi de nous émouvoir.

 

Benoit Poelvoorde avait déjà joué sous la direction d’Améris dans Les Émotifs anonymes. Il avait aussi partagé le plateau avec Virginie Efira dans Mon Pire Cauchemar.

Nous vous avions déjà parlé du film juste avant le tournage. Lire ICI.
Vous voulez voir la bande-annonce? Cliquez ICI

 

 

Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s’émanciper du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d’amour fait basculer leurs vies.

Dans La Belle saison (copoduction Artemis), Cécile de France tombe sous le charme d’Izïa Higelin sous la tutelle de Catherine Corsini qui promet un film solaire et positif, très éloigné de (l’excellent) Trois Mondes (avec Laurent Capelluto).

Une histoire d’amour sensuelle comme le suggère la bande-annonce à voir ICI

 

 

Olivier Gourmet est un de nos acteurs les plus prolifiques. On le retrouvera en octobre dans la nouvelle version de Madame Bovary mise en scène par Sophie Barthes avec Mia Wasikowska , Paul Giamatti ou Ezra Miller… Du lourd !

 

Dans la Normandie du XIXème siècle, Emma, la jeune fille romantique du propriétaire d’une ferme à cochons épouse un médecin de campagne (Charles Bovay). Pour échapper à l’ennui de son mariage, elle se jette à bras ouverts dans une liaison avec un séduisant noble (Marquis d’Andervilliers), puis avec un clerc de notaire en études (Léon).

Eprise de mode et de belles choses, Emma endette son foyer de plus en plus auprès d’un commerçant de Yonville. Emma connaîtra une fin qui souligne le caractère profondément tragique de cette femme de son temps.

Le film est coproduit en Belgique par Left Field Ventures et Scope Pictures (bande-annonce ICI)

 


Deux couples.

Le premier est un duo de gentils ploucs qui gèrent un restaurant baptisé La Guinguette. Ils admirent et envient les stars. Ils sont sympas, mais peuvent s’avérer plutôt envahissants.

Dans le train qui les mène sur la côte, ils se retrouvent en présence d’un célèbre footballeur à la retraite et de sa compagne, une élégante miss météo.
Le couple hype par excellente. Mais sur la pente savonneuse.
Pendant leur séjour cannois, les deux tandems ne vont pas arrêter de se croiser; le premier pourrissant joyeusement la vie du second. Ou pas. Car l’histoire est peut-être un peu plus complexe qu’elle ne semble et les emmerdeurs et les emmerdés ne sont pas forcément ceux qu’on croit.

Dans Deux au carré, tous les acteurs s’amusent, c’est évident. Et leur bonne humeur est terriblement contagieuse.

Et si aucun d’entre eux ne démérite jamais, on épinglera pour l’exemple la tonique sensualité d’une Tania Garbarski qui réussit l’exploit d’être à la fois drôle et torride. Ce qui n’est pas donné à n’importe qui.

Enfin servie au cinéma par un rôle où elle peut se lâcher, elle s’en donne à cœur joie… pour le grand malheur de sa moitié dans la vraie vie, Charlie Dupont, excellent en petit comptable tatillon, fort sympathique, mais un peu dépassé par les événements…
Jusqu’à ce que…

 

Un candidat idéal pour les BNP Paribas Fortis Film days, non?…

L’article que nous avons consacré au film est à lire ICI. Le film est par ailleurs à l’affiche de notre Cinevox de juillet, en salle depuis quelques semaines. Voir ICI

 


Mi-octobre, sortira chez nous une des grosses comédies françaises de la fin d’année, coproduite chez nous par Artemis : Les Nouvelles Aventures d’Aladin repose avant tout sur les épaules de Kev Adams, mais Jean-Paul Rouve et Eric Judor sont aussi à l’affiche de ce premier long de l’acteur Arthur Benzaquen.

 

Sam et Khalid, deux jeunes escrocs, préparent un coup dans un grand magasin le soir du 24 décembre. Déguisé en Père-Noël pour mieux se fondre dans le décor, Sam est pris à parti par des enfants qui lui réclament une histoire. Afin de ne pas attirer l’attention, Sam se lance alors dans le récit d’Aladin et la lampe merveilleuse… Enfin, dans SA version du conte des mille et une nuits, dans laquelle il incarne, lui-même, le prince des voleurs. Tout ça bien sûr avec de l’aventure, de la magie et beaucoup d’humour !

 

Dans la foulée du triomphe de Profs 2 qui a définitivement établi Kev Adams comme une des valeurs sûres du box-office, le trailer d’Aladin a été vu en ligne des centaines de milliers de fois. Difficile d’imaginer que le succès ne soit pas au rendez-vous.

 

 


Un message cryptique venu tout droit de son passé pousse Bond à enquêter sur une sinistre organisation. Alors que M affronte une tempête politique pour que les services secrets puissent continuer à opérer, Bond s’échine à révéler la terrible vérité derrière… le Spectre qui donne son nom à ce nouveau volet des aventures tonitruantes de l’agent 007.

Daniel Craig reprend du service pour un troisième James Bond où il affrontera Christoph Waltz et le Belge Marc Zinga. Côté James Bond Girls on a le choix entre Léa Seydoux et Monica Bellucci. De quoi perdre la tête, non?

Bande annonce à voir ici

 

 


Malgré son titre, Avril et le monde truqué sortira le 14 octobre.

Construit dans un contexte alternatif assez étonnant le film est conforme à l’univers de Tardi qui l’a imaginé : la fascination de l’auteur pour les personnages excentriques, une architecture omniprésente et décalée, des machines absurdes… Tout surprend.

Loin de se contenter d’un préalable déjà envoûtant, les scénaristes y ont greffé une aventure rocambolesque qui emprunte aussi à Edgard P.Jacobs (Blake et Mortimer)

Le film mêlera animation traditionnelle, 3d et compositing. Certaines scènes ont même été filmées avec des acteurs avant d’être dessinées et animées.

Le casting vocal est assez explosif puisqu’outre Marion Cotillard, la production s’est assuré les services de Bouli lanners, Olivier Gourmet, Jean-Paul Rouve ou Jean Rochefort.

Le pitch?

Dans une France de 1941 endormie au XIXe siècle, régie par le vapeur et Napoléon VI, où les savants s’évanouissent mystérieusement, une jeune fille, Avril, part à la recherche des ses parents, scientifiques disparus. Aventures, Humour… et Vapeur !

Les Belges de Need et Digit anima (Arnaud Demuynck) coproduisent ce film très ambitieux avec la France et le Canada. Bonne nouvelle : le long métrage présenté en Première mondiale au fameux festival d’Annecy y a remporté le Prix Cristal qui est à peu de choses près la Palme d’Or du film d’animation.

 

 

 

Les Cowboys de Thomas Bidegain avec François Damiens partira d’un rassemblement country western quelque part dans l’est de la France. Alain est l’un des piliers de cette communauté. Il danse avec Kelly, sa fille de 16 ans sous l’œil attendri de sa femme et de leur jeune fils Kid. Mais ce jour-là Kelly disparaît. La vie de la famille s’effondre. Alain n’aura alors de cesse que de chercher sa fille, au prix de l’amour des siens et de tout ce qu’il possédait. Le voilà projeté dans le fracas du monde. Un univers en plein bouleversement où son seul soutien sera désormais Kid, son fils, qui lui a sacrifié sa jeunesse, et qu’il traîne avec lui dans cette quête sans fin.

Il s’agit du premier long de Bidegain, scénariste très réputé (Un prophète, de rouille et d’os, la famille Bélier avec Victoria Bedos)

 

 

 

Beaucoup de tension aussi au programme d’A Bigger Splash de Luca Guadagnino avec Tilda Swinton, Ralph Fiennes et… Matthias Schoenaerts.

Un couple élégant et sophistiqué passe des vacances romantiques dans une villa sur l’île de Pantelleria en Italie. Mais la visite impromptue d’un vieil ami accompagné d’une séduisante jeune fille va venir semer le trouble.

Le pitch vous dit quelque chose? Normal ! Il s’agit en fait d’un remake de … la Piscine de Jacques Deray avec (en 1969) Alain Delon, Romy Schneider, Maurice Ronet.

 

 


Délire coproduit par Nexus, Moonwalkers a connu une très belle Première mondiale au festival américain SXSW. The place to be. Surtout pour ce genre de film totalement décalé.

Le scénario est halluciné : un agent américain un peu givré est envoyé en Angleterre pour rencontrer… Stanley Kubrick. Nous sommes en juillet 1969 et la CIA a très peur que la mission Apollo ne puisse se poser sur la lune. Elle décide donc de mettre en scène un faux alunissage par le réalisateur de 2001, l’Odyssée de l’Espace. Juste au cas où…

Évidemment, tout va partir en vrille sur fond de rock psyché, de substances illicites et de petites magouilles entre dangereux truands prêts à tout.

Initié et porté en France par la société Partizan Films (Georges Bermann), producteur historique de Michel Gondry, Moonwalker a été réalisé par Antoine Bardou-Jacquet sur un scénario de Dean Craig, mais le casting est anglo-saxon.

Il est emmené par l’Américain Ron Perlman (Hellboy, la série Sons of Anarchy), Rupert Grint (Ron Weasley dans la série Harry Potter) et Robert Sheehan repéré dans la série The Misfits ou la trilogie Red Riding (d’après l’œuvre de David Peace).

Plus la délicieuse Erika Sainte et un étonnant Tom Audenaert, dans des rôles-clefs. On ne vous dit que ça….

ATTENTION! Quatre mois avant sa sortie, Moonwalkers sera un des films-vedettes des BNP Fortis Film Days du 23 au 26 septembre.

Deux extraits sont à voir ICI et ICI

 

 

Difficile d’être exhaustifs dans un tel exercice de haute voltige que personne n’a tenté jusqu’ici. Si vous pointez des films qui nous ont échappé, merci de nous envoyer un petit mail à redaction@cinevox.be.

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