Discordia, The Belgian Wave, Le Fléau et Petite soutenus par le Centre du Cinéma

"Petite"

4 nouveaux projets de films atypiques, 4 films de genre reçoivent une aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles!

Un film d’héroic fantasy (Discordia), un mockumentary (The Belgian Wave), un projet hybride (Le Fléau) et une mise en abîme intimiste (Petite) constituent la sélection 2020 de cet appel annuel pour longs métrages réalisés dans des conditions de production légères.

On notera que les trois premiers projets issus de ce nouveau fonds lancé en 2017 ont marqué les esprits, qu’il s’agisse de Losers Revolution de Thomas Ancora, sorti en mars dernier, de Une vie démente d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, qui faisait l’ouverture du FIFF 2020, ou encore de Fils de Plouc de Lenny et Harpo Guit, récemment sélectionné au prestigieux Festival de Sundance.

Discordia de Matthieu Reynaert

Un bûcheron entre deux âge vit en ermite dans des bois maudits. Il y a 15 ans, une tribu mystérieuse lui a volé sa fille. Il a parcouru le vaste monde à sa recherche, en vain. Revenu à son point de départ, c’est elle qui le trouve. Mais elle a été suivie…

Il s’agit du premier long métrage de Matthieu Reynaert, déjà réalisateur d’un court métrage (Hey Joe), et également scénariste, notamment auprès de Joachim Lafosse pour A perdre la raison, ou Jean-François Ravagnan pour Renaître. Le film est produit par Dragon Films.

The Belgian Wave de Jérôme Vandewattyne, écrit par Jérôme Di Egidio et Kamal Messaoudi

Au début des années 90, le journaliste Marc Dubois et son caméraman disparaissent dans des circonstances mystérieuses, alors qu’ils enquêtent sur la Vague Belge (une série d’observation d’ovnis survenus entre 1989 et 1993). Près de 30 ans plus tard, deux webreporters rouvrent l’enquête pour découvrir ce qui s’est réellement passé.

Il s’agit du deuxième long métrage de Jérôme Vandewattyne, habitué du BIFFF et du genre, après l’inclassable Spit’n’Split, mockumentary rock’n’roll sur les traces du Experimental Tropic Blues Band. Il s’adonne une nouvelle fois à l’exercice du documenteur, sur ce projet écrit par Jérôme Di Egidio et Kamal Messaoudi. Le film est produit par Take Five.

Le Fléau d’Eléonore Saintagnan

Une campagne d’éradication des moineaux dans la Chine maoïste. Un procès d’insectes dans la France médiévale. Une créature lacustre devenue attraction pour touristes américains. Trois histoires extraordinaires et presque véritables d’hommes bien déterminés à se débarrasser d’un fléau.

On retrouve Eléonore Saintagnan pour ce pprojet hybride entre documentaire et fiction, 2 ans après Une fille de Ouessant, Prix du Meilleur court métrage au prestigieux festival documentaire Visions du Réel. Le film est produit par Michigan Films.

Petite de Valéry Rosier 

Un monde où les êtres humains cohabitent avec les marionnettes. Un réalisateur, Valéry, a perdu sa grand-mère Petite. Il rêvait de faire avec elle un voyage au canada. En souvenir de Petite, il décide de réaliser ce rêve malgré tout et d’en faire un film. Pour jouer Petite, Valéry engage une marionnette de 87 ans, prénommée Yvette, ainsi que sa montreuse, Sara. Un autre réalisateur, JB, les filme et nous propose le making-off du film de Valéry.

Last but not least, on retrouve Valéry Rosier (Magritte du Meilleur court métrage pour Dimanches en 2012, Magritte de la Meilleure image et de la Meilleure Musique pour son premier long métrage Parasol en 2017, Prix du Public au Brussels International Film Festival en 2019 pour le documentaire La Grand Messe, co-réalisé avec Méryl Fortunat-Rossi), avec un projet qui brouille lui aussi les frontières entre le documentaire et la fiction, produit par Wrong Men.

Le pari de ces 4 productions légères ? Être prêts d’ici 2 ans !

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