Hors Les Murs… à Namur !

La 27e édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) se déroulera du 28 septembre au 5 octobre 2012.

Chaque année, le Festival de Namur présente une centaine de films issus des quatre coins de l’espace francophone depuis la France jusqu’au Québec, en passant notamment par la Roumanie, l’Afrique, la Suisse, le Liban, le Vietnam ou encore la Belgique.

Comme déjà annoncé, c’est le nouveau film de Frédéric FonteyneTango Libre, qui fera l’ouverture officielle du festival le vendredi 28 septembre, en présence de l’équipe du film. Projeté en première mondiale au Festival de Venise le 30 août prochain, TANGO LIBRE réunit dans les rôles principaux, François Damiens, Anne Paulicevich, Jan Hammenecker, Sergi Lopez et Zacharie Chasseriaud.

Ce vendredi, le festival a dévoilé six nouveaux films, quelques-uns sont des coproductions belges. En tête : Hors les Murs dont nous avons déjà beaucoup parlé ici. Et en bien.

 

Le premier long métrage de David Lambert a remporté le Grand Rail d’Or cette année à Cannes où il était présenté en première mondiale lors de la Semaine de la Critique. Interprété par Guillaume Gouix et Matila Malliarakis, le film raconte la rencontre entre Paulo, jeune pianiste à la vie presque rangée, et Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Entre eux, c’est aussitôt le coup de foudre. Du jour au lendemain, malgré les réticences d’Ilir, habitué à une vie solitaire, Paulo quitte sa copine pour s’installer dans une minuscule chambre avec lui. Mais le jour où Paulo promet à Ilir de l’aimer pour la vie, Ilir quitte la ville et ne revient plus… Le film est produit par Frakas Productions (Belgique) avec Boreal Films (Québec) et Les Productions Balthazar (France).

 

 

Deux autres films sont des coproductions minoritaires. Le Jour des Corneilles de Jean-Christophe Dessaint est Inspiré de l’œuvre de Jean-François Beauchemin, ce long métrage d’animation nous emmène au cœur d’une forêt peuplée de bêtes sauvages et d’esprits à tête animale, où vit un sauvageon de dix ans, le Fils Courge, élevé par son père, un sévère colosse qui lui interdit d’en sortir. Un jour pourtant, afin de sauver son père blessé, le garçon s’aventure hors de la forêt et découvre le village voisin où il rencontre la jeune Manon… Jean Reno, Lorànt Deutsch, Isabelle Carré, Claude Chabrol, Chantal Neuwirth et Bruno Podalydès prêtent leur voix à ce long métrage d’animation produit par Finalement (France), Mélusine Production (Luxembourg), Max Films Animation (Québec), Walking The Dog (Belgique), Digital Graphics (Belgique) et The Big Farm (Belgique).

 

 

2012 sera aussi l’année des retrouvailles! Après avoir présenté ses films au FIFF et récolté 3 prix (dont le Bayard d’or des meilleurs comédiens) pour Ali Zauoua en 2000, Nabil Ayouch revient à Namur avec son nouvel opus. Les Chevaux de Dieu raconte l’histoire de Yachine, dix ans, vivant avec sa famille dans le bidonville de Sidi Moumen à Casablanca. Avec un père dépressif, un frère à l’armée, un autre presque autiste et un troisième, Hamid, petit caïd du quartier, sa mère dirige comme elle peut toute la famille. Quand Hamid se retrouve en prison, Yachine enchaîne alors les petits boulots pour sortir de ce marasme où règnent violence, misère et drogue. Mais à sa sortie de prison, Hamid a changé. Devenu islamiste radical, il persuade Yachine et ses amis de rejoindre leurs ‘frères’… Adapté du roman de Mahi Binebine, le film s’inspire librement des attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca. Présenté en Sélection Officielle – Un Certain Regard à Cannes, Les Chevaux de Dieu est interprété par Abdelhakim Rachid, Abdelilah Rachid, Hamza Souidek et Ahmed El Idrissi El Amrani et produit par Les Films du Nouveau Monde (France), Ali N’Productions (Maroc), Stone Angels (France), YC Aligator Film (Belgique) et Artémis Productions (Belgique).

Nous avons eu la chance de lire le scénario qui est une authentique merveille, d’une incroyable subtilité. Autant dire que nous avons hâte de voir le film et que le FIFF sera comme souvent la première occasion de prendre contact avec une œuvre francophone fort attendue. C’est aussi pour cela qu’on l’aime.

 

 

 

 

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