Kinoferoce fête le court métrage

Le ciné-club cinéphile Kinoferoce fête cette semaine le court métrage avec un tout nouveau programme décliné autour du film de Roxanne Gaucherand, Pyrale.

Alors que la fête du court métrage bat son plein, les cinéastes et cinéphiles de la Corne, le ciné-club du Kinoferoce ont concocté non pas un, mais deux programmes autour du film Pyrale de la cinéaste française installée en Belgique Roxanne Gaucherand, découvert au prestigieux festival Visions du Réel, un moyen métrage de 48mn.

Le premier programme, ce mardi 22 mars au Kinograph, proposera une sélection de courts métrages choisis par la réalisatrice: Récit de soi et Papa Zaza de Géraldine Charpentier, L’enfant Salamandre de Théo Degen (voir notre rencontre avec le jeune cinéaste belge, lauréat du Prix de la Cinéfondation à Cannes) et Constante adaptation de Oxybabe.

Le premier programme, ce jeudi 24 mars à l’IAD (Louvain-la-neuve), proposera une sélection de clips.

Mais de quoi parle Pyrale?

Été 2016, Drôme provençale : des nuées de papillons blancs ont envahi la région. Á l’approche de la nuit, on se calfeutre chez soi. Tandis que la vague approche, Lou découvre ses sentiments pour son amie Sam. Á la fin de la saison, la pyrale aura dévasté les buis centenaires de la région, laissant derrière elle un paysage de ruine.

Et comme à chaque fois, Kinoferoce donne la parole à un·e cinéphile et un·e cinéaste pour nous donner 10 bonnes raisons de découvrir le film!

Par Marie-Rose Ricatti, cinéphile

  • Parce que la pyrale du buis, il est rare de l’observer dans nos contrées.
  • Parce que le monde des adultes mais surtout l’univers des adolescents.
  • Parce que la poésie dans le grain de l’image c’est éphémère mais c’est aussi tellement agréable.
  • Parce que la nature change, la nature des sentiments aussi.
  • Parce que même le désastre ne peut rien face à l’amour naissant.
  • Parce que la vie s’écoule au son des lumières de la nuit

(Ça en fait même six…)

Par Martine Doyen, cinéaste

  • Parce que j’aime les films d’atmosphère et les scènes de nuit dans la nature.
  • Parce que l’amour naissant entre adolescent.e.s est un thème universel.
  • Parce que l’invasion sidérante de pyrales a quelque chose d’apocalyptique.
  • Parce que la bataille des adultes contre l’insecte semble absurde.
  • Parce qu’il y a quelque chose dans le film qui me rappelle Les oiseaux d’Hitchcock.

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