« Le Vent dans les roseaux »: la Chouette du cinéma est de retour, pour le plus grand plaisir des tous petits

Mercredi prochain sort dans les salles belges le 3ème opus – déjà! – des aventures de La Chouette du Cinéma. Le Vent dans les roseaux, collection de courts métrages d’animation, porte un message précieux et urgent, celui de la liberté, la liberté d’être celle ou celui que l’on souhaite, et pas que l’on attend de nous.

Il y a pile un an sortait dans les salles belges (et françaises) La Chouette entre veille et sommeil, une collection de courts métrages d’animation pour les tous petits, présentée par un personnage sage et apaisant: la Chouette, créé par le réalisateur belge Arnaud Demuynck. Celle-ci lançait tour à tour, posée sur sa branche, des histoires collectées le soir auprès du lit, capturée à travers les fenêtres ouvertes des enfants, des histoires de rêve et de sommeil contées par les parents. Cinq histoires, cinq univers différents unis par une thématique. Le film a remporté un franc succès dans les salles francophones, scellant le destin de la Chouette, invitée à revenir bercer les enfants. Ce printemps sortait donc La Fontaine fait son cinéma, nouvel opus présenté par l’oiseau conteur, une collection de petites fables animalières, là aussi présentant des univers graphiques et poétiques très différents.

Cet automne sort donc un nouveau tome de cette collection, Le Vent dans les Roseaux. Il tire son nom de l’un des courts films programmés, qui conte l’histoire d’Eliette, une petite fille de huit ans, qui vit dans un pays où le roi a interdit la musique. Un troubadour venu d’Orient s’y fait confisquer ses instruments. Mais il est peu enclin à la servitude et rencontre Eliette qui a sculpté en cachette une flûte dans un roseau sauvage. Eliette et le troubadour se lient d’amitié. Ensemble ils vont mener le peuple à se libérer de la tyrannie.

Cette histoire donne toute sa tonalité au long métrage Le Vent dans les roseaux, qui offre donc cinq aventures autour de la liberté, avec des musiques originales et des héroïnes surprenantes. Point fort du film, les enfants, filles et garçons, y sont invités à être qui ils rêvent ou ont envie d’être, faisant fi des convenances et du formatage. Les filles veulent être aussi bien chevalier que princesse. Et si le dragon veut être destrier, et bien à sa guise! C’est le point de départ de Dentelles et Dragons, d’Anaïs Sorrentino.

Dans La Chasse au dragon d’Arnaud Demuynck, deux jeunes frères princiers partent à la chasse au dragon. Ils en « chassent» en premier leur sœur car, disent-ils, « ce n’est pas une affaire de fille ! » C’était sans compter sur le dragon lui-même, qui n’aspire pas tant à être chassé, qu’à boire son thé en toute sérénité. Ce film est adapté d’un livre de l’auteur belge Jean-Luc Englebert.

Un autre film est adapté d’un ouvrage de littérature pour enfant (La Licorne de Martine Bourre). Le court métrage éponyme conte l’histoire d’un petit roi aperçoit dans la forêt de son petit royaume, un être extraordinaire, blanc comme la neige et rapide comme le vent. Le petit roi ordonne au chevalier Petitpas de lui ramener la créature, sans succès ! La petite reine réussit à faire venir la licorne au château. L’animal mythique, malgré les bons soins prodigués, tombe malade. Comment la guérir ?

Dernier opus de la collection, La Petite Fille et la Nuit, conte onirique de Madina Iskhakova. Une petite fille vivait avec trois buffles. Quand l’obscurité tombait, ils se dépêchaient de rentrer. Portes, fenêtres et rideaux étaient consciencieusement fermés. Mais un soir ils ont oublié de fermer la fenêtre.

Le Vent dans les Roseaux sort ce mercredi 25 octobre dans les salles belges.